1991-2020: Mamba Security et les crises sécuritaires au Congo Zaïre.

Diverses crises sécuritaires ont émaillé l’histoire du Zaïre puis de la République Démocratique du Congo.

Créée en 1991, Mamba Security a pu démontrer lors de chacun de ces évènements les qualités qui font aujourd’hui sa réputation: une disponibilité et un engagement sans faille.

Contexte historique: A deux reprises, en 1991 et 1993, des pillages ont lieu à Kinshasa et dans les autres villes principales du pays. Le 23 septembre 1991, des émeutes sont déclenchées à Kinshasa par certains militaires qui protestent contre leurs conditions salariales. La population civile se joint au mouvement de contestation pour saccager et piller les propriétés tant privées que publiques. Les émeutes et pillages s'étendent ensuite aux autres grandes villes du Zaïre. Bilan: des dizaines de morts, des centaines de blessés et une économie ruinée. Le 28 janvier 1993, la crise débute avec le paiement des militaires avec de nouveaux billets de 5 millions de zaïres, billets refusés par les commerçants. Furieux, les militaires des forces armées zaïroises (FAZ) pillent la capitale entière. Ils sont rejoints par la population civile et la Division Spéciale Présidentielle. Les pillages s'étendent aux autres grandes villes du pays. On dénombre près de 2.000 morts. Le jeudi 28 janvier 1993, Philippe Bernard, ambassadeur de la France au Zaïre, est tué par une balle perdue à la fenêtre de son bureau de l'ambassade à Kinshasa. Le Zaïre se vide alors de sa plus grande communauté européenne qui y vivait encore.
MAMBA SÉCURITÉ EN ACTION :
  • Evacuation des personnes par véhicules blindés;
  • Sécurisation des installations en renforçant les effectifs;
  • Mise en place du plan d'évacuation pour les privés et sociétés concernés;
  • Regroupement des personnes dans les lieux sécurisés.
Contexte historique: En octobre 1996, la rébellion de l'AFDL, dirigée par Laurent-Désiré Kabila, entame une conquête du Zaïre à partir du Kivu. Sept mois plus tard, les troupes de l'AFDL approchent de la ville de Kinshasa. On redoute un affrontement dans la capitale entre les rebelles et les forces loyales à l’ancien régime de Mobutu. Finalement, les forces de l'AFDL entrent dans Kinshasa sans combattre le 17 mai 1997. Elles sont bientôt rejointes par Laurent-Désiré Kabila qui s'auto-proclame président du pays. Le Zaïre est renommé "République Démocratique du Congo".
MAMBA SÉCURITÉ EN ACTION :
  • Sécurisation des installations en renforçant les effectifs;
  • Regroupement des personnes dans les lieux sécurisés.
Contexte historique: Le 18 avril 2000 vers 12H, une formidable explosion se fait entendre à Kinshasa depuis l'aéroport international de Ndjili. Selon des témoins, un avion militaire a percuté un camion-citerne au décollage. L'accident a propagé le feu à un dépôt de grenades et d'obus qui explose. Durant plusieurs heures, les munitions continuent à crépiter sous les yeux du Président Laurent-Désiré Kabila. La déflagration et l'incendie font plus de 100 morts et des centaines de blessés.
MAMBA SÉCURITÉ EN ACTION :
  • Secours bénévole;
  • Evacuation des personnes et des blessés par véhicule;
  • Soutien et appui logistique à l'aéroport de Ndjili lors de l'incendie;
Contexte historique : Dimanche 20 août 2006. L'abbé Apollinaire Malu Malu, Président de la Commission électorale indépendante, proclame dans la soirée les résultats du premier tour de l'élection présidentielle tenues le 30 juillet 2006. Le président Joseph Kabila et le vice-président Jean-Pierre Bemba sont admis à se présenter au second tour le 29 octobre. Dans la soirée, des émeutes avec coups de feu interviennent au centre-ville de Kinshasa. Le lendemain lundi 21 août vers 15H la résidence de Jean-Pierre Bemba est bombardée par la garde présidentielle de Kabila. Durant 2 jours, les partisans de Joseph Kabila et ceux de Bemba s'affrontent à l’arme lourde dans les rues du centre ville de la capitale congolaise. La force européenne (Eufor) doit intervenir pour exfiltrer des diplomates. Le bilan humain s'élève à quelques dizaines de morts. Les deux camps finissent par signer un accord de retrait de leurs troupes du centre de la capitale qui met fin aux hostilités. Le 27 novembre 2006, la Cour suprême de justice confirme les résultats publiés le 15 novembre par la Commission électorale indépendante et proclame Joseph Kabila vainqueur de l’élection présidentielle. L'année suivante, le jeudi 22 mars 2007, on assiste à nouveau à de nouveaux affrontements entre la garde républicaine du président Joseph Kabila et les troupes de JP Bemba. Le pouvoir a décidé dissoudre la garde personnelle de JP Bemba en incorporant dans l'armée régulière les quelque 100 hommes qui la composent. Bemba refuse au nom de la préservation de sa sécurité. S'ensuivent alors des affrontements urbains avec des armes légères mais également des tirs à l'arme lourde telles que des roquettes et des mortiers. Les combats sont circonscrits au centre ville de Kinshasa à Gombe. On assiste à des scènes de panique dans les rues et les enfants sont consignés dans les écoles. Les affrontements se poursuivent le lendemain vendredi 23 mars 2007 avant que Jean-Pierre Bemba lance un appel au cessez-le-feu en fin d'après-midi. Les combats ont provoqué de nombreux dégâts collatéraux y compris au sein des représentations étrangères à Kinshasa comme les ambassades d'Espagne, de Grèce et les bureaux de l'Unicef. Les affrontement auraient fait entre 200 et 500 morts, principalement parmi les civils.
MAMBA SÉCURITÉ EN ACTION :
  • Evacuation et regroupement des personnes par véhicules blindés;
  • Sécurisation des installations en renforçant les effectifs;
  • Evacuation des blessé&s de nos abonnés vers le centre hospitalier;
  • Contrôle permanent des résidences et des sociétés par notre Centre des Opérations.
Contexte historique: La tension est de plus en plus grande en RDC à la veille de ce 28 novembre 2011, jour de l'élection présidentielle de 2011 au scrutin uninominal majoritaire à un tour. Président sortant, Joseph Kabila affronte l'opposant historique Étienne Tshisekedi de l'UDPS. Déjà, des combats de rue ont éclaté entre militants des différents partis, à coups de pierres ou de pieds. La police et l'armée interviennent et on déplore déjà des morts et des blessés. 3.000 personnes quittent Kinshasa pour Brazzaville, par peur des violences post-électorales. Avant même le prononcé des résultats, certaines chancelleries craignent la dérive vers la guerre civile. Le 16 décembre 2011, la cour suprême de justice proclame Joseph Kabila réélu à 48,9 % contre Étienne Tshisekedi, 32,3 %. Aussitôt, Etienne Tshisekedi conteste le verdict et s'auto-proclame Président de la République. Ses partisans multiplient les manifestations pour protester partout dans le pays. La répression policière fait de nombreux morts durant le mois de décembre 2011.
MAMBA SÉCURITÉ EN ACTION :
  • Renfort des installations de nos abonnés;
  • Patrouilles nocturnes fréquentes;
  • Elaboration de rapports sécuritaires en informant nos abonnés par les réseaux;
  • Contrôle permanent des résidences et des sociétés par notre Centre des Opérations.
Contexte historique: Le 13 novembre 2017, l'entrepôt loué à la société Trans-Import est la proie des flammes dans le port Onatra de la SCPT à Kinshasa. L'incendie est spectaculaire et est visible de très loin dans le ciel nocturne de Kinshasa.
MAMBA SÉCURITÉ EN ACTION :
  • Déploiement de notre équipe et de notre véhicule anti-incendie;
  • Mise à disposition de notre camion citerne pour le ravitaillement en eau;
  • Action sur le site en collaboration avec les sapeurs pompiers.
Contexte historique: Le 08 août 2018, Joseph Kabila annonce publiquement qu'il ne sera pas candidat à présidentielle qui se tiendra finalement le 30 décembre 2018. Les élections ont été repoussées de 2 ans durant lesquelles plusieurs manifestations de l'opposition ont dégénéré en tentatives de pillage réprimées par les forces de police. La période officielle de campagne a été marquée par de violents affrontements entre partisans de différents partis ainsi que par des répressions à l’encontre de rassemblements des deux principaux candidats de l’opposition. Des violences ethniques de grande ampleur éclatent à Yumbi, dans le Mai-Ndombe, faisant au moins 150 morts. C'est dans un climat de haute tension que la Céni publie des résultats officiels de la présidentielle le 09 janvier 2019. Félix Tshisekedi (38%) devance Martin Fayulu (35 %) et Emmanuel Ramazani Shadary (23%). L'investiture de Félix Tshisekedi a lieu 12 janvier 2019. Il devient ainsi le cinquième président du pays et le premier à accéder au pouvoir par le biais d'une alternance pacifique. Aussitôt, les partisans de Martin Fayulu contestent vivement les résultats.
MAMBA SÉCURITÉ EN ACTION :
  • Renfort des installations de nos abonnés;
  • Patrouilles nocturnes fréquentes;
  • Elaboration de rapports sécuritaires en informant nos abonnés par les réseaux;
  • Contrôle permanent des résidences et des sociétés par notre Centre des Opérations